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Poème choisi
MERCENAIRES I et II
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MERCENAIRES I et II
------Mercenaires I (le procès)-------------
-
Les Clauses d'un contrat pour le moins péremptoire,
Requérant tout moyen nécessaire au succès,
Dénoncent les auteurs de prétendus excès
Commis lors de conflits de sinistre mémoire.
Hier est consigné dans ce réquisitoire
Où rien ne m'affilie aux combattants français.
Parmi les prévenus de l'inique procès
Je suis un criminel affirme le prétoire.
Héros désavoué sans âme ni vertu
Pour avoir déposé parfois même abattu
De gênants dictateurs et leurs cruels sicaires,
On dénie à présent, que je fus serviteur
Des intérêts secrets de mes commanditaires :
Ministres corrompus d'un état malfaiteur.
-
-
-----------Mercenaires II (Fantômes de mes nuits)----------
-
A l'heure où les verrous condamnent ma cellule,
Dès que tombe le soir sur les bâtiments gris,
Mon âme est diffamée au gré de ces esprits
N'ayant d'autres desseins que ma raison bascule.
Hier vient me trahir, délatrice crapule
Pour dire son remords et cracher son mépris
En donnant les détails de faits pourtant prescrits,
Sordide procureur dépourvu de scrupule !
Victime en trompe l'œil, martyr en faux-semblant
Chaque ombre a témoigné d'un regard accablant
Dans la sourde clameur de ce profond silence.
Je n'ai fait qu'obéir, respectant mon mandat,
Pourtant ces entités qui réclament vengeance
Récusent,chaque nuit, mon rôle de soldat
-
Les Clauses d'un contrat pour le moins péremptoire,
Requérant tout moyen nécessaire au succès,
Dénoncent les auteurs de prétendus excès
Commis lors de conflits de sinistre mémoire.
Hier est consigné dans ce réquisitoire
Où rien ne m'affilie aux combattants français.
Parmi les prévenus de l'inique procès
Je suis un criminel affirme le prétoire.
Héros désavoué sans âme ni vertu
Pour avoir déposé parfois même abattu
De gênants dictateurs et leurs cruels sicaires,
On dénie à présent, que je fus serviteur
Des intérêts secrets de mes commanditaires :
Ministres corrompus d'un état malfaiteur.
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-----------Mercenaires II (Fantômes de mes nuits)----------
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A l'heure où les verrous condamnent ma cellule,
Dès que tombe le soir sur les bâtiments gris,
Mon âme est diffamée au gré de ces esprits
N'ayant d'autres desseins que ma raison bascule.
Hier vient me trahir, délatrice crapule
Pour dire son remords et cracher son mépris
En donnant les détails de faits pourtant prescrits,
Sordide procureur dépourvu de scrupule !
Victime en trompe l'œil, martyr en faux-semblant
Chaque ombre a témoigné d'un regard accablant
Dans la sourde clameur de ce profond silence.
Je n'ai fait qu'obéir, respectant mon mandat,
Pourtant ces entités qui réclament vengeance
Récusent,chaque nuit, mon rôle de soldat
VICTORAL- Invité
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