poète et poésie en ligne
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Connexion

Récupérer mon mot de passe

Qui est en ligne ?
Il y a en tout 13 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible et 13 Invités

Aucun

[ Voir toute la liste ]


Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 243 le Mar 16 Mar - 18:58
Flux RSS


Yahoo! 
MSN 
AOL 
Netvibes 
Bloglines 


Poème choisi
-17%
Le deal à ne pas rater :
Casque de réalité virtuelle Meta Quest 2 128 Go Blanc (+29,99€ ...
249.99 € 299.99 €
Voir le deal

Bélître, avoir n'est pas être

Aller en bas

Bélître, avoir n'est pas être Empty Bélître, avoir n'est pas être

Message  Faubert Patrice Mer 12 Oct - 22:52

Ainsi
Tout ce qui faisait le quotidien
Hier, aujourd'hui, demain
D'une personne en telle année
Et encore plus pour ces dernières années
Devenait, devient, deviendra obsolète, quotidien oublié
Seulement au bout de quelques années
Ainsi
Pour une personne de 1994
Qui en 2003, se téléportait
Déjà un autre temps, d'autres faits
Le franc avait ainsi disparu
Tout le reste devenu malotru
Plus besoin de sortir de prison
Pour être en pleine désorientation
Des repères sans cesse modifiés
Un peu comme dans les supermarchés
Partout le pognon sait s'afficher
Gangsters et personnel politique
L'osmose du fric, une même clique
L'idéologie du système
Le système de l'idéologie
Du divertissement lobotomisé, marque de fabrique
Aliénation du divertissement, hypnotique musique
Du pain, des jeux, un tango frénétique
La vie en immobilité catatonique
La vie en rigidité cadavérique !
Une vie par procuration
Une vie de télévision
Réalité de l'interprétation
L'interprétation de la réalité
Et tout ce qui peut nous déranger
Nous savons bien l'ignorer
Comme feu ( 1908 - 1988 ) Françoise Dolto
Et un fils qui fut si rigolo
Avec une histoire familiale
Occultée, déformée, réinterprétée, un autre bal
Certes, une origine bourgeoise assumée
Mais tout un fascisme scotomisé
Une éducation catholique jamais oubliée
Sa mère qui la traitait de putain
De traînée, de prostituée, de catain
La bouche gonflée de mots vilains
Car elle refusait de se fiancer
Car elle voulait seulement étudier
D'une famille du seizième arrondissement de Paris
De tendance maurrassienne était la bourgeoisie
Et à cette époque, pour sa famille aussi
Sans oublier toute la panoplie
Et donc de l'antisémitisme aussi
Pas étonnant
Si elle sublima ce passé décevant
Un comble, pour une psychanalyste d'enfants
Et même pendant l'occupation nazie
Bref, des exemples à l'infini
Parmi d'autres, mon inconscient l'a choisi
De notre vrai passé, forcément, l'on fait fi !
Et tant du paradoxe
Et tant de l'équinoxe
Jadis, les veuves bourgeoises
Bien gaulées, devaient sortir leurs framboises
Car elles ne savaient rien faire
Pour nourrir leurs enfants, il fallait plaire
De l'Action française si catholique
Pour finir dans la prostitution moins catégorique
Mais cela était là une autre époque
Et à cela aucune équivoque
Où le mariage était une prostitution légalisée
D'une façon l'autre
Cela n'a pas tellement changé
D'une façon l'autre
Tout ne fait que se continuer
Elles changent si peu, les mentalités
Avec des mots qui savent s'adapter
Mais un chien aussi comprend deux cent mots
Pas tellement moins que le personnel politique
Qui prend d'ailleurs les gens pour des sots
Et ne comprend pas le réchauffement climatique
Le personnel politique est comme sourd
Les larbins du capital font leur cour
Mais pas la surdité de feu ( 1770 - 1827 ) Beethoven
Dès 1802, une horrible déveine
Ce qui ne l'empêcha pas, lui
Dans la musique, d'écrire sa vie
L'opéra Fidelio, neuf symphonies !
32 sonates pour piano
16 quatuors à cordes, pas un gogo
Ce en 25 ans, malgré des acouphènes douloureux
Il faillit se suicider, ne mourut pas vieux
Enfermé en lui-même comme l'autiste
Et à ce propos, pour une fille autiste
Il y a quatre à dix garçons autistes
Mais je suis une horrible poésie
De mes mains tout me chie
De tous les styles, je suis le malappris
Je ne joue pas le jeu
Avec tout, je fais du feu
Ce n'est pas seulement toute patrie
Ce n'est pas seulement tout parti
Il faut tout renier, aussi les faux amis
Comme le frère aîné, moins frère qu'un ami
Qui vous fait honte et vous trahit
Celui qui vous maltraitait quand vous étiez petit
Et des souvenirs qui vous assomment
Plus facile de laver une pomme
12 pour cent, du résidu en moins
En enlevant la peau, 67 pour cent en moins
Et des molécules chimiques
Qui s'incrustent dans la peau, pesticides systémiques
Jusqu'à 8 mm dans la chair
De toute une agriculture réactionnaire
Et là, point de nanisme insulaire
Comme pour certaines espèces, là, c'est planétaire
L'on peut toujours se vanter des machines moléculaires
Mais au service, toujours, d'une économie de guerre !
Et tout un paysage marchand
Qui se transforme donc très rapidement
Pour une humanité neurotypique
Même aussi pour une humanité prototypique
Au cervelet, métencéphale, bas du cerveau, extrêmement développé
Et d'une grande complexité, toute une locomotion en activité
De l'être humain orthograde
Mais l'église toujours rétrograde
Certes, la vieille réaction, elle la brade
Et toujours l'exploit sportif le plus accompli
Sera toujours bien petit
En rapport au scarabée rhinocéros de Bornéo
Soulevant jusqu'à 150 fois
Son propre poids
Plus impressionnant que le rodéo
Bref, en France
Dans tout ce même temps
Deux enfants meurent chaque jour
De mauvais traitements, c'est du lourd
C'était, et c'est trop souvent
La protection à l'enfance
Qui justement à cette enfance, est maltraitance
Des gens se mettant de l'argent dans les poches
En détournant des fonds, c'est moche
Tout est devenu boche
Et des molécules carbonées complexes
De cette probabilité bélître, elles se vexent !

Patrice Faubert ( 2016 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "

Faubert Patrice

Messages : 2176
Date d'inscription : 14/09/2013

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum