Spectacularisation marchande en Deep Throat

Le capital
Est comme une gorge profonde
De toutes les façons, il nous sonde
Et pour aboutir à ses fins
Des discours logiques d'aigrefins
L'on y est toujours forcé
Car, il faut boire, manger, se loger
Avec ainsi, l'obligation de tous les métiers
Et plus ils sont durs, plus ils sont mal rémunérés
Avec des mentalités bien dressées
Afin de devoir tout accepter
Donc, " Deep Throat "
De la pornographie qui inonde
Du fameux film ( 1972 ) " Gorge profonde "
Avec feu ( 1949 - 2002 ) Susan Boreman
Alias Linda Lovelace
Du clitoris, dans la gorge, fantaisie salace
De ceci, elle fut comme superwoman
Pouvant, enfiler, dans sa bouche
Un pénis entier avec sa douche
Mais en réalité, un dur métier
Car, d'un souteneur, elle fut la prostituée
Elle aurait, ainsi, été
Forcée, abusée, maltraitée, violée
De la volatilité des métiers
Avec, toujours, de l'aliéné, de l'exploité
Oudatchi, bon courage, en russe
De tout dictateur ou qui que se fusse
Tout Etat étant policier !
1850
Deux tiers des gens
Mouraient
Avant l'âge de quarante ans
Certes, maintenant
C'est environ et selon les déterminants
Quatre vingts ans
Mais, tout, nonobstant
Des classes sociales, dépendant
La socioculture de la génomique
La génomique de la socioculture
Pas pareil pour les pauvres et les riches, pour sûr
En expression, surtout
En toutes choses, et avant tout
De la niche environnementale
De l'apprentissage social
Du déterminisme social
Du langage, de l'alimentation
Système de parenté et filiation
Et à propos
De l'alimentation
Qui nous empoisonne savamment
Du poison du dégueulassement bon
12 octobre 1999, Millau
Démontage d'un McDo
De la malbouffe et de la surtaxe
Du roquefort et de sa taxe
USA McDo, go home
Des paysans en révolte, encore un tome
Comme un retour du communisme libertaire
De l'Espagne des années trente, du vent révolutionnaire
Hélas, d'un vent retombant, car trop éphémère !
Tout s'obligeant
De la longueur de la laisse
Qu'ainsi, les moutons paissent
Et quand le berger
Que le sien, d'autres prés
Il veut s'approprier
Alors, là, nous nous mettons à hurler
Ou bien parce que nous sommes menacés
Aucune vraie solidarité ou compassion
Il faut équilibrer la terreur et l'annexion
Chaque nation, scotomisant, ainsi
Ses propres misères, exactions, vilenies
De dictatures idiotes et utiles
Humanisant le capital pourtant si futile
Chaque pays se refaisant une virginité
Sur des massacres et infamies oubliés
Toute dictature
Pouvant, ainsi, en dénoncer une autre
Tout fascisme
Pouvant, ainsi, en vilipender un autre
Et la caravane du capital, passe, et, à la vôtre !
Et il y a des pauvres dans tous les pays
Avec de plus pauvres que d'autres
Et il y a des riches dans tous les pays
Avec de plus riches que d'autres
Certes, toute femme d'Etat
Certes, tout homme d'Etat
Avec des degrés dans la monstruosité organisée
De toute les inégalité sponsorisées
Et cachant tout cela, à qui veut ou à qui peut tout avaler
L'horrible au tout banalisé
Ainsi, de l'église catholique
Comme d'un temps roteur et cyclique
330.000 victimes, au moins, abusées, violées
Des nonnes, et surtout, avant tout, des enfants, en retour du refoulé
De toute une sexualité scandalisée
Et ce depuis 1950, avec des réseaux de complicité
Certes
Je n'ai aucun talent
Du talent de n'avoir aucun talent
L'envers de l'endroit, l'endroit de l'envers
D'un tout faussement de travers
Car, de ce qui est, rien ne m'est plus cher !

Patrice Faubert ( 2022 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur ( http://www.hiway-glk.fr/ )