poète et poésie en ligne
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Connexion

Récupérer mon mot de passe

Qui est en ligne ?
Il y a en tout 17 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible et 17 Invités

Aucun

[ Voir toute la liste ]


Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 243 le Mar 16 Mar - 18:58
Flux RSS


Yahoo! 
MSN 
AOL 
Netvibes 
Bloglines 


Poème choisi
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal

Théorie générale de la révolution ou hommage à Mikhaël Bakounine

Aller en bas

Théorie générale de la révolution ou hommage à Mikhaël Bakounine Empty Théorie générale de la révolution ou hommage à Mikhaël Bakounine

Message  Faubert Patrice Ven 30 Jan - 0:00

Et si la vie, cela n'était pas travailler ?
Et si la vie, cela n'était pas peindre ?
Et si la vie, cela n'était pas écrire ?
Et si la vie, cela n'était pas faire quelque chose ?
Et si la vie, cela n'était pas militer ?
Et si la vie, cela n'était pas faire du sport ?
Ce ne sont que des déterminismes culturels
C'est cela qui fait l'intellectuel ou le manuel
C'est cela qui fait l'entretien du séparé
Nous voulons être aimés
Nous voulons être respectés
Alors, nous nous agitons
En peinture, en poésie, nous lisons, nous travaillons
Puisque nous devons le faire
Et de toutes les manières
Pour que l'on nous aime
Pour que l'on nous respecte
Mais moi, j'aime l'individu
Et pas le poète
Mais moi, j'aime l'individu
Et pas le peintre
Mais moi, j'aime l'individu
Et pas l'écrivain
Mais moi, j'aime l'individu
Et pas le travail
Mais moi, j'aime l'individu
Et pas le sportif
Et moi, j'aime l'individu
Et pas sa pauvreté ou sa richesse
Et moi, j'aime l'individu
Et pas sa culture ou son ignorance
C'est l'individu que je vais voir
Quand il sait m'émouvoir
Et pas ses représentations
Et pas ses imitations
Des peintres, poètes, écrivains, travailleurs, oisifs
Partout, et des individus, nulle part
Aucune humanité, leurs yeux sont vides
Leurs têtes sont inhabitées, livides
Et l'on comprend pourquoi cent mille tonnes
De pesticides sont déversés
Dans la nature française, chaque année
Et l'on comprend pourquoi, l'alcool
Dont une folie sur deux est le bébé
Peut éliminer, quarante mille personnes chaque année
Malgré tout, 82 ans, l'on vit
Dans les quartiers riches
Et 54 ans, l'on vit
Seulement, dans les quartiers pauvres
Dans certaines régions et dans certains pays


Et voici, un extrait de l'excellent livre de feu Mikhaïl Bakounine ( 1814-1876 ), " Théorie générale de la révolution ", où le fondamental et l'essentiel sont quintessenciés, en quelques phrases atemporelles et futuristes.

" Considérés au point de vue de leur existence

terrestre, c'est à dire non fictive mais réelle, la masse des hommes présente un spectacle

tellement dégradant, si mélancoliquement pauvre d'initiative, de volonté et d'esprit, qu'il

faut être doué vraiment d'une grande capacité de se faire illusion pour trouver en eux une âme

immortelle et l'ombre d'un libre arbitre quelconque. Ils se présentent à nous comme des êtres

absolument et fatalement déterminés: déterminés avant tout par la nature extérieure, par la

configuration du sol et par toutes les conditions matérielles de leur existence; déterminés par

les innombrables rapports politiques, religieux et sociaux, par les coutumes, les habitudes,

les lois, par tout un monde de préjugés ou de pensées élaborées lentement par les siècles

passés, et qu'ils trouvent en naissant à la vie de la société, dont ils ne sont jamais les

créateurs, mais les produits d'abord et plus tard les instruments. Sur mille hommes on en

trouvera à peine un, duquel on puisse dire à un point de vue non absolu, mais relatif, qu'il veut

et qu'il pense de soi-même. L'immense majorité des individus humains, non seulement dans

les masses ignorantes, mais tout aussi bien dans les classes civilisées et privilégiées, ne

veulent et ne pensent que ce que tout le monde autour d'eux veut et pense; ils croient

sans doute vouloir et penser eux-mêmes, mais ils ne font que reprendre servilement,

, avec des modifications tout à fait imperceptibles et nulles, les pensées et les volontés

d'autrui. "

Mikhaïl Bakounine ( 1814-1876 )


Patrice Faubert (2012) pouète, puète, peuète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "

Faubert Patrice

Messages : 2189
Date d'inscription : 14/09/2013

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum